22 Septembre 2007 : Yangshuo, les marchés et le MoonHill

Bon, on a compris la veille que le vélo fait mal aux fesses et est fatiguant. De toutes façons, nous voulions aller à deux marchés éloignés loin de l’autre donc Raph a proposé de loué un scooter éléctrique. Malgré mes réticences, on en loue un. Nous partons donc avec une autonomie théorique de 70 km. Nous allons au marché de Fuli et de Gaotian. Nous découvrons de grandes étales de légume à même le sol, des épices, des volailles et des poissons vivants ainsi qu’un rayon boucherie pas très glamour. Ce n’est pas un mythe : les chinois mangent bien du chien et du chat.

Après le marché, nous allons au MoonHill. C’est une sorte de montagne avec un anneau par-dessus. Une demi-heure de montée d’escalier (fatiguant !) avant d’arriver au sommet. La vue était magnifique : ça valait drôlement le coup.

Retour vers Yangshuo. On a bien cru que le scooter allait nous lâcher sur la route car nous n’avions plus de batterie. Pourtant, nous avions fait 40 ou 50 km seulement….


NOTEZ QUE

Niveau circulation, les chinois semble conduire « à l’oreille ». Au volent du scooter, on a eu l’impression d’être « vus » qu’à partir du moment où on s’est mis à klaxonner.

Pourquoi monter qu’à deux sur un scooter ?

21 Septembre 2007 : Yangshuo, ballade à vélo

Nous avions mis le réveil assez tôt pour aller faire une ballade en bateau sur la rivière Li à partir du village de Xingping. Sauf que nous n’avions plus de sous et que vu que nous avons eu de multiples péripéties avant d’arriver à en retirer, il était trop tard pour arriver à Xingping avant le départ du bateau à 10h.

En marchant dans les rues de Yangshuo, nous avons trouvé un guide pour nous mener à travers les rizières à vélo. On a eu la chance de tomber sur un très bon guide, gentil et intéressant. Nous avons donc loué des vélos (bien pourris !) et nous voila partis pour environ 6h de ballade au milieu de paysages superbes ! On sait enfin que le riz ne pousse pas dans les sachets plastiques (ah bon ?). Les chemins sont par contre pas très praticables et j’ai pas mal peiné ! Ils sont parfois à peine plus large que 2 roues de vélo, puis une touffe d’herbe et hop un trou ou des gros cailloux. Faut rouler droit !

Nous sommes allés jusqu’au pont du dragon pour ensuite faire une partie de la descente de la rivière Yulong en radeau de bambou. Très honnêtement, le vélo dans ces chemins ça m’avait épuisé ! On a donc embarqué sur une embarcation en bambou, installés sur des chaises longues, les vélos harnachés au radeau et le monsieur qui pousse et qui peine à passer les mini-cascades. Nous sommes arrivés dans un village au bout d’environ une heure de descente reposante où nous avons retrouvé notre guide, mangé un bout avant de repartir tranquillement vers Yangshuo.

Sur le chemin, nous avons pas mal discuté avec le guide qui parlait très bien anglais et un peu français. Il nous a indiqué que, vu le passage au « communisme de marché », enfin en tous cas à la privatisation des entreprises d’état,… ses parents, âgés, ne touchaient pas de retraite (contrairement à ce que le régime communisme leur promettait « avant »). Heureusement, ils ont 4 enfants qui les aident à vivre. Ces mêmes enfants savent qu’ils ne toucheront pas de retraite eux-mêmes et n’ont le droit d’avoir qu’un seul enfant. Lui, disait qu’il souhaiterait pouvoir assurer à sa fille une vie un peu plus facile que la sienne et lui financer des études. Ce type travaille donc pour faire vivre sa famille, faire vivre ses parents, prévoir sa retraite et prévoir l’éducation de sa fille… ça fait beaucoup à porter tout ça ! Mais, il nous a dit ça sans se plaindre. Il raconte seulement.

De retour à Yangshuo, nous rendons les vélos pour nous rendre en direction du salon de massage. Et c’est parti pour un massage de tout le corps. Les masseurs ont tellement de force dans les mains qu’ils arrivaient à nous faire mal à travers le jean. C’est décidé, les massages chinois, c’est fini pour nous. Soit, après coup ça fait du bien, mais pendant, ça fait trop mal.

Nous réservons les billets de train pour Shenzhen à l’hôtel pour faire simple. Cette fois ci, nous expérimenteront les couchettes dure : plus de couchettes molles de libre.


NOTEZ QUE
nous sommes allés à la poste acheter des timbres. Nous, naturellement, on fait la queue. Et bien on a pu expérimenter le « sens de la queue à la chinoise » : ils passent devant sans scrupule. On ne s’est pas laissés faire !